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Fan fics-La lutte légendaire contre les invocateur
Chapitre 1 :
Le commencement.


Un orage menaçait de toute part. Le ciel était d’un noir inquiétant, presque irréaliste. Le village s’agitait, les paysans s’affairaient à rentrer leurs bétails, les femmes appelaient les enfants pour les prendre dans leurs bras et les rentrer à l’abri dans les maisons. Le vent se leva, soufflant des rafales étonnamment violentes pour cette saison. N’ayant pas fini de rassembler toutes ses vaches, un paysans s’obstinait à sauver son bétail, le gagne pain de sa famille, sa vie. Une femme et des enfants l’appelaient, le suppliant de rentrer. L’homme ne céda pas. Sans son bétail sa famille ne pourrait plus manger, ne pourrait plus vivre. La pluie accompagna le vent, les éclairs frappant les cimes des arbres au hasard, les embrasant. Les vaches s’affolèrent, galopant dans tout le village, écrasant le moindre obstacle qui obstruait leur fuite. Un éclair frappa, une vache s’écroula entraînant trois de ses camarades. La panique était totale. L’homme comprenant qu’il ne pourrait rien faire, se précipita vers sa maison, sa femmes et ses enfants l’encourageant aussi fort qu’ils le pouvaient. Il ne lui restait que quelques mètres, mais le vent le força à marcher, telle fut ça violence. Il mit plusieurs minutes pour faire les derniers 30mètres jusqu’au seuil de la maison, s’accrochant à tout ce qu’il pouvait trouver de solide.
Le sang gicla sur le visage de la femme et des enfants. L’homme les regardait une dernière fois, leur implorant le pardon, le ventre percé par une griffe gigantesque, avant d’être emmené par le Néant, la griffe de Dreinaï.
La famille se précipita dans la maison, ouvrant une trappe au sol elle entreprit de faire descendre ses enfants pétrifié, choqué au sous sol.
Ils restèrent agrippé les un contre les autres, sanglotant, pleurant à la fois pour leurs père disparut ainsi que pour l’horreur qui s’abattait sur le village. Les cries de terreur se faisaient entendre à la surface, terrifiant toujours d’avantage la famille. Ils restèrent 12 heures dans leur cachette. Après quoi, les cries avaient cessés, l’orage s’était évadé plus loin, vers l’Est, emmenant le Néant avec lui.

La femme fut seul a sortir du sous sol ordonnant a ses enfants de rester cacher. Le premier regard qu’elle jeta sur son village fut un regard de désolation. Il ne restait rien, les maisons avaient été complètement rasées, détruite, anéantie. Certains sols de maisons avaient été creusés, laissant un trou béant en son centre, probablement pour récupérer les êtres cachés. La griffe de Dreinaï avait fait son œuvre.
Les villageois rescapés, sortaient de leurs cachettes. La femme alla chercher ses enfants pour rejoindre les survivants au centre du village.
Il restait huit adultes et dix enfants. Dix huit individu sur 60 habitants du village. Tous dévoré par le Néant.
Un homme vint au centre du groupe pour prendre la parole.

- Nous ne pouvons rester ici, il ne reste plus rien. Partons vers Hyrule et demandons asile au roi.

Il associa le geste à la parole. Un âne criait son désarroi, accroché entre deux piquets qui l’avaient coincé entre un mur d’une maison et un arbre. L’homme alla le calmer, il entreprit de mettre quelques affaires qui permettront aux voyageurs d’avoir à boire et à manger pendant le périple. Mais il n’y en avait pas assez.
La femme qui avait perdu son mari devant ses yeux pris sa plus jeune enfant a peine âgée de 6 ans et la posa sur le dos de l’animal. Celle-ci restait le regard vide, le choc avait anéanti son âme.
Un autre de ses enfants s’approcha et lui pris la main. Elle se blotti dans ses bras et partit en sanglots. Il avait 15 ans et semblait différents, il ne ressemblait pas à la petite fille ni à son frère cadet de 11 ans.
La femme le regarda dans les yeux, il était déjà grand, son regard l’effrayait quelque peu. Elle voyait en lui une tristesse mais il n’y avait pas de peur. Elle savait qu’il n’était pas son fils biologique, elle l’avait recueilli il y a maintenant 5 ans dans la forêt avoisinante du village. Elle ne savait rien de son passé, qui il était, pourquoi était-il orphelin ?

- Ecoute, je vais chercher de quoi manger, dit le jeune garçon. Il n’y en a pas assez pour tout le monde.

La femme acquiesça de la tête.
Le jeune garçon cadet courut derrière son frère, la mère n’ayant pu le retenir a temps.

- Liiiiiink !! Attend moi !! Je viens avec toi !! s’écria t’il en courant.

Il se retourna et offrit ça main à son jeune frère et s’agenouilla devant lui.

- Non Glen, dit Link. Ce ne serait pas une bonne idée.

Le jeune garçon retourna auprès de sa mère, la tête basse.


Après avoir fait le tour des ruines, Link n’avait pu récupérer que quelques pommes. Tout avait été emporté par la créature. Il revint chez sa mère complètement bredouille.

- Je n’ai rien trouvé, il ne reste rien, dit Link. Etant donné qu’on a deux jours de marche en forêt, j’irais chasser.
- Bien, je vais en parler aux autres. Je te donne le soin de veiller sur Glen.

Tout était prêt, les villageois se mirent en route.

La forêt était silencieuse, effrayante. Le passage du Dreinaï avait du faire fuir tous les animaux. Link ne pourrait pas chasser dans les environs, il ne trouverait rien. La 1ère journée se fit sans nourriture. Juste de l’eau. La petite fillette restait les yeux fixes, sur le dos de l’âne. La mère était inquiète.

- J’ai peur pour Marie, dit la femme. Elle est perdue dans son monde.
- Elle est sous le choc, laisse lui le temps, répondit Link.

Link s’approcha de sa sœur et posa sa main sur la sienne. La main de la fillette se resserra. Elle tourna son regard sur l’elfe. Elle ouvrit la bouche, tentent de dire quelque chose mais il n’y avait pas de son. Elle était atteinte de mutisme. Le choc avait affaibli son être.
La nuit tomba. Les villageois s’arrêtèrent au milieu d’une clairière. Un feu fut allumé, et les villageois s’essayèrent autour. Les enfants s’endormir, les adultes surveillaient.

Au petit matin, le convoi reprit la route. Les oiseaux avaient refait leur apparition. Link entreprit de partir à la chasse. Il disparut toute la matinée et il revint quand le soleil était à son zénith. Il tenait sur son épaule un jolie Brocart (un chevreuil mâle). Ils avaient de quoi manger pour tenir jusqu’au château d’Hyrule.
Ils passèrent une nouvelle nuit dans la forêt. Le lendemain au soir ils arrivèrent sur la plaine d’Hyrule.
La vision de la plaine remonta des souvenirs oubliés du jeune Héro. Une quête qu’il avait mené a bien, qui lui avait coûté 7 années de ça vie, qu’il pouvait maintenant vivre comme un enfant de son âge. Toutefois, il sentait au plus profond de son être que quelque chose ne tournait pas rond. Quelle était cette créature qui anéantissait tout sur son passage ? Qui la contrôlait, qui l’avait sortit de son sommeil ?
Il voulait des réponses, et ses réponse sil les auraient en parlant a la princesse. Ce souviendrait-elle de lui ? Il en était certain.

Ils entreprirent la traversé de la plaine. Ils leurs fallut deux longues journée sous un soleil assommant d’un mois d’Août.
Ils arrivèrent aux portes du bourg en milieu d’après midi. La place était bondée de gens et d’animaux en tout genre. Ils continuèrent leur route jusque devant les grilles du château. Les gardes les stoppèrent.

- Halte !! Que venez vous faire ici ? demanda l’un des deux garde.
- Nous venons demander asile au roi, dit un villageois. Le Dreinaï a détruit notre village. Il ne nous reste rien.

Le garde chuchota quelque chose à son collègue, celui-ci passa les portes et s’éloigna.

- J’ai demandé à mon collègue de chercher quelqu’un qui pourra vous aider. Le Dreinaï a attaqué 3 villages en quatre mois. Vous êtes le 4ième.

Ils n’attendirent pas longtemps. Une femme vint à leur rencontre. Link la reconnut de suite.

- Je m’appelle Impa, nous allons vous trouver un endroit pour dormir cette nuit au Bourg. Demain, je vous conduirais au village Cocorico, vous pourrez vous y installer.

Sur ces mots, Impa guida les villageois dans une grande auberge abandonné dans une rue profonde du Bourg. Mais il faisait bon et tout était encore dans un état acceptable.

- Nous n’avons rien d’autre, veuillez nous en excuser. Malheureusement, le Dreinaï fait beaucoup de victimes et de personne sans toits.

Impa s’avança vers la sortit, Link l’interpella.

- Impa, puis- je parler à la princesse Zelda ? demanda t’il.

Les villageois firent de grands yeux, comment osait-il, lui un pauvre payant, demander une audience avec sa majesté ?
Impa le regarda de haut en bas, ce qui mis le jeune elfe un peu mal à l’aise, le faisant danser d’une jambe à l’autre.

- Je vais en parler à la princesse ce soir. Si elle accepte, je viendrais te chercher demain, répondit calmement la jeune femme.

Puis elle s’éclipsa.
Link se tourna vers sa mère, qui le regardait d’un air hébété. Il parcourut la pièce du regard et constata le même air sur tous les visages.
Il ne savait pas quoi leur dire, comment pouvait- il leur expliquer tout ce qui c’était passé avec Ganondorf ? De toute manière, personne ne le croirait. Il chercha un moyen de se sortir de ce malaise. Mais il ne savait pas quoi inventer. Il décida alors de simplement dire la vérité.

- Je voudrais la voir car j’aimerais en savoir d’avantage sur le Dreinaï. La princesse est quand même plus accessible que le roi en personne.

Sa mère s’approcha et posa sa main sur son épaule.

- Je t’ai trouvé à proximité de la forêt Kokiri, je ne saurait te dire pourquoi, mais j’ai toujours su que tu étais différent, dès le premier regard que j’ai posé sur toi. Je t’ai vu plusieurs fois à l’œuvre, je t’ai vu utiliser la magie dans la grange, caché derrière le silo a grain. Tu n’utilises ni bâton, ni parole pour qu’elle t’obéisse. Ton destin n’ai pas près de nous. Mais promet moi une chose, promet moi que tu reviendra me rendre visite, a moi, a ton frère et a ta sœur.
- Je te le promets, maman, répondit le jeune elfe. Mais je ne vais pas partir loin, je vais juste allé au château.
- Je crois que tu ne reviendras pas avant bien longtemps, répondit la mère, les larmes aux yeux.

Sur ces paroles, la femme alla se coucher avec ses enfants. Le voyage avait été long et fatiguant. Les villageois avaient l’échange entre Link et sa mère, tous le regardaient un peu effrayé mais avec une pointe de curiosité. Link savait que la magie était mal vue, il savait que chez les paysans il se disait que seul les personnes de haut rang possédaient de tels pouvoirs. Si ce n’était pas le cas, on les considérait comme des voleur ou assassin en Hyrule. Link avait changé de statue à leurs yeux en quelques minutes.
La nuit fut calme et tout le monde dormit sur ses deux oreilles.